Tout sur le film
les Personnages
Ethnologue de formation, en 2001 elle accompagne une communauté affectée par la construction d’un mégabarrage au Guatemala. En France, elle collabore avec diverses initiatives qui impulsent la participation citoyenne à la gestion de l’eau, et met en place des formes d’action créatives, alliant éducation populaire et art activiste. Italienne, elle fait naturellement le pont avec les batailles dans son pays d’origine…
Fondateur de la Coordination Eau Ile-de-France, son fil rouge est sciences et démocratie. Pour le Conseil général du Val de Marne, il anime l’Université Populaire de l’Eau et du Développement Durable qui lui donne l’occasion de faire connaître les problématiques et les personnalités du monde de l’eau.
» Le principe de démocratie est au cœur de notre action et de ses objectifs. Nous voyons naître d’étonnantes dynamiques citoyennes qui portent loin : qui aurait parié sur la reconnaissance du droit à l’eau par l’ONU en 2010 ? Ou sur la remunicipalisation de l’eau à Paris ? Ou sur l’interdiction des coupures d’eau en France en 2014 ? Chemin faisant, nous affirmons le sens et l’efficacité de l’engagement collectif, un mouvement se construit… » Jean-Claude Oliva
Conseiller régional et responsable eau à France Libertés, ancien syndicaliste chez Véolia, Jean-Luc est un lanceur d’alerte : il dénonce les pratiques des multinationales de l’eau, leurs liens avec certains élus et les conséquences sur les factures d’eau payées par les usagers. Il a coécrit L’eau des multinationales, les vérités inavouables, Fayard 2006.
» Salarié de Veolia, syndicaliste, responsable associatif, élu politique, mais aussi contribuable et usager de l’eau, je suis avant tout un citoyen qui résiste devant la toute-puissance des multinationales, de l’argent roi, de la corruption, des conflits d’intérêts : le combat pour l’eau pour tous, c’est la lutte du pot de terre contre le pot de vin. » Jean-Luc Touly
Ancien président de la communauté d’agglomération des Lacs de l’Essonne, il a choisi en 2010 de sortir du syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF) en créant la régie publique Eau des Lacs de l’Essonne. Il est le premier élu en France à mettre en place la gratuité des premiers litres essentiels à la vie.
Après des études à Science Po et une première expérience à Greenpeace, il crée en 2006 le collectif des Désobéissants. Dans la mouvance des « nouveaux militants », il est spécialisé en actions médiatiques et spectaculaires. En 2010, avec le collectif S.eau.S Ile-de-France, il participe à la campagne contre le SEDIF : depuis, l’eau bien commun fait partie de ses domaines d’action.
Élue municipale et présidente d’Eau de Paris de 2008 à 2014, elle a mené la remunicipalisation exemplaire du service de distribution de l’eau dans la capitale pour une gestion au juste prix, transparente et démocratique.
Adjointe à la maire de Paris, Anne Hidalgo, depuis mars 2014, à l’environnement, au développement durable, à l’eau, à la politique des canaux et au plan climat énergie, elle a été désignée en juin 2014 pur succéder à Anne Le Strat à la tête du Conseil d’Administration de la régie municipale Eau de Paris.
Engagé sur le terrain du développement en Afrique pendant 17 ans, il est touché par les difficultés d’accès à l’eau pour les populations. Depuis 2009, il est le directeur de la Fondation Danielle Mitterrand – France Libertés. Cette fondation de défense des droits de l’homme a été l’une des premières à comprendre les enjeux politiques, sociaux et démocratiques liés à l’eau. En 2013, en partenariat avec 60 millions de consommateurs, une grande campagne est lancée sur 3 thématiques : les fuites de réseaux, la qualité et la tarification de l’eau. Plus récemment, avec l’association Coordination Eau Ile de France, il veille au respect de la loi Brottes de 2013 qui interdit les coupures d’eau. Les deux associations soutiennent des personnes pour mener les multinationales devant les tribunaux afin de faire cesser leurs pratiques brutales et illégales.
Pionnière du mouvement pour l’eau bien commun, elle a fait du droit fondamental d’accès à l’eau pour tous une priorité de la fondation France Libertés, qu’elle crée en 1986. Elle estimait que c’est « bien à l’eau, cet élément vital que sont subordonnés tous les droits de l’homme et des peuples (…) et qu’on ne peut continuer à défendre les droits de l’homme si la vie elle-même est contestée. »
En 2010, elle lance l’initiative, porteurs d’eau, qui permet de sensibiliser le grand public aux problématiques de l’eau et des pratiques des multinationales Veolia, Suez et la SAUR.
Journaliste spécialisé dans les problématiques de l’eau et consultant auprès des collectivités. Son blog les eaux glacées du calcul égoïste (www.eauxglacees.com) est devenu au fil du temps un incontournable pour qui s’intéresse aux questions de l’eau…
Ancienne maire de Montreuil, elle est à l’initiative de la remise en question du contrat avec le SEDIF. Elle ne mâche pas ses mots quant aux zones floues du contrat avec le SEDIF qu’elle a pu relever et qu’elle dénonce. Sa position d’élue écologiste la fait naturellement pencher vers une gestion publique.
Il est l’avocat de la Coordination Eau Ile-de-France dans le procès qui l’oppose à Est Ensemble. En d’autres occasions, il défend aussi Jean-Luc Touly et France Libertés. Il est avant tout un grand défenseur des droits de l’homme, spécialisé dans la défense des victimes de la mondialisation et des crimes contre l’humanité.
Ancien vice-président du Conseil Général du Val de Marne, il lance en 2001 le Festival de l’Oh ! qui se déroule depuis chaque année et mobilise tout le département pendant deux jours autour de l’eau sur les bords de la Marne et de la Seine.
Politologue et économiste, il ne se laisse pas bercer par les arguments économiques ou politiciens, mais collabore à l’élaboration d’un nouvel imaginaire politique pour lequel le bien commun relève de la citoyenneté, de l’écocitoyenneté et de la démocratie. Il est aussi président de l’Institut Européen de Recherche sur la Politique de l’Eau (IERPE).
Ancien adjoint au maire de Grenoble, il a fait de la lutte contre la corruption et du retour de l’eau en gestion publique ses chevaux de bataille. ll a notamment fait éclaté l’affaire Carignon : l’ancien maire de Grenoble a reçu l’équivalent de 2,9 millions d’euros entre 1984 et 1997 des sociétés Merlin et Lyonnaise des Eaux et leur a cédé le marché de l’eau grenoblois en 1989. Raymond a joué un rôle clé pour le retour à la gestion publique en 2000.
Ex-président de la Communauté d’agglomération Est ensemble, il est un des partisans du Partenariat Public Privé à Est Ensemble. Devant l’opposition à la réadhésion au SEDIF, il a démissionné de ses fonctions en 2012.
Président depuis 1983 du Syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF), un des plus gros contrats d’eau de Veolia au monde et le plus ancien, il assure le maintient de ce contrat. Les stratégies de communication qu’il met en place avec VEOLIA empêchent un débat d’idées.